« Borj El Toubina » est vraisemblablement une défomation du mot «Tobbâna » ou « Toppânet » qui est le nom générique du bastion muni d'artillerie. On retrouve ce mot à Tlemcen aussi au niveau de Bâb El Kermadine ou au niveau de Bâb Kachoute-Bâb Fès et même à Alger pour désigner la batterie des andalous, « Toppânet El Andalous » qui se trouvait dedans du port au niveau de la porte de la Marine et qu'on a eu l'occasion de la décrire précédemment.
"Bâb El Hedid, باب الحديد ou la Porte de Fer" était vraisemblablement une immense porte ottomane, et la seule porte de Tlemcen faite en fer d'où son nom. Elle avait changé de nom pour devenir "la Porte des Carrières" durant la colonisation française car elle donnait accès à l'endroit où des cavaliers travaillaient et entraînaient les chevaux. La colossale tour de survaillance que vous voyez sur cette photo est toujours debout malgré les guerres et les sièges de la ville, elle constitue une enigme pour les historiens tant sa configuration semble atypique par rapport aux constructions médiévales. Néanmoins c'est une tour d'exception et demeure l'un des plus beaux témoignages de l 'architecture militaire tlemcenienne, permettant la surveillance et la défense dans toutes les directions mais pas à la circulation des soldats sur le rempart.
"Bâb El Hedid, باب الحديد ou la Porte de Fer" était vraisemblablement une immense porte ottomane, et la seule porte de Tlemcen faite en fer d'où son nom. Elle avait changé de nom pour devenir "la Porte des Carrières" durant la colonisation française car elle donnait accès à l'endroit où des cavaliers travaillaient et entraînaient les chevaux. La colossale tour de survaillance que vous voyez sur cette photo est toujours debout malgré les guerres et les sièges de la ville, elle constitue une enigme pour les historiens tant sa configuration semble atypique par rapport aux constructions médiévales. Néanmoins c'est une tour d'exception et demeure l'un des plus beaux témoignages de l 'architecture militaire tlemcenienne, permettant la surveillance et la défense dans toutes les directions mais pas à la circulation des soldats sur le rempart.
Plus tard, durant la colonisation française, cette tour devient la poudrière militaire de la ville, c'était le lieu où l'on stockait de la poudre à canon, des munitions et d'autres types d'explosifs à usage militaire. En 1886, elle prend le nom de "La poudrière Safrané". Safrané était un volontaire engagé dans l'armée française, Chevalier de la Légion d'honneur en 1835 ; il prend part dans la conquête de Tlemcen, Mascara et Constantine mais aussi àla bataille d'Isly. Mais surtout à Ain Temouchent (La grotte du chacal), lorsqu'il tient tête à l'Émir Abdel Kader.
En 1848, Safrané prend sa retraite à Tlemcen il fait construire à immeuble pràs de la place d'Alger (El Blass) un immeuble où se trouvait l'hôtel Isly et obtient une concession à Bréa (Village Abou Tachfine) ; Ici, il devient adjoint au maire. Il mourut le 31 octobre 1886, l'armée donna son nom à la poudrière de la ville de Tlemcen.
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