mercredi 25 mars 2015

EMPREINTES DU PASSÉ MUSULMAN DE FRANCE
Les rapports entre l'Islam et la France se résument pour le Moyen-Âge à deux faits: la victoire de charles Martel à Poitiers en 732 contre les «arabes» et, quelque 350 ans plus tard, les croisades pour reprendre aux « Infidèles» des lieux de pélerinages chrétiens en Terre Sainte.
La défaite d‘Abd al-Rahmân Al Ghafiqi, عبد الرحمن الغافقي, vaincu le 25 octobre 732 par Charles Martel à Poitiers constitue en effet non seulement dans l’imaginaire collectif français le symbole de la victoire de la civilisation occidentale et chrétienne sur la barbarie islamique, mais il représente aussi un mythe autour duquel se forge l’idée de la France comme nation immuable. Malheuresement, le Moyen Âge reste marqué par une image hautement négative et péjorative de l’islam, cela dit Narbonne, bien que reprise par Pépin le Bref en 759, connaît un raid musulman en 793 où les faubourgs furent razziés. En Provence, la présence musulmane a duré de la fin du IXe siècle jusqu’en 973.
À l'heure oú de multiples débats passionels o d'idées traitent les relations toujours d'actualité entre l'occident et l'orient, entre les religions qui se présentent tout autour de la Méditérranée, il m'a parut nécessaire de retrouver dans l'histoire et de fouillers dans les mémoires les résidus de ces relations. Mais pas n'importe lesquels: ceux qui prouvent depuis bien longtemps déjà qu'un brassage de culture artistique du moins a eu lieu. Chronologiquement, l'art chrétien est né avant l'art musulman mais l'histoire du monde a fait que ces deux arts ont évolué dans le temps et dans l'espace chacun s'inspirant de l'autre.
En parlant d'espace voici un exemple, le Massif des Maures, cett petite chaîne de montagne du sud de la France, située dans le département du Var, entre Hyères et Fréjus doit son nom aux Maures qui se seraient installés avec des fortifications durant 80 ans, de 890 à 973. Le Calife Andalous Abdel Rahman III, malgréé ces discordes avec l'empreur de Germanie Othon le Grand, il continua avec lui d'échanger ambassades et les cadeaux. À sa demande, la flotte byzantine encercle le Massif des Maures j'usqu'à Saint Tropez mais il poursuivera ses relation avec la califa de Cordoue. Lors dun ambassade, il sera offert aux calife en 948 une copie grecque du traité de botanique de Dioscoride, ainsi que le tradcuteur chrétien, un moine prénommé Nicolas, à même de traduire en arabe ledit traité. En 973, le comte de Provence Guillaume finira certe par chasser les Maures du Massif mais les échanges vont continuer avec l'Andalousie.
Ainsi, plus de 200 ans après la conquête de la France et même si la domination arabo-amazighe a cessée, sa présence se fait toujours sentir. Les archives prouvent par exemple la présence des musulmans parmi le personnel de Saint-Martial à Limoges, d'ésclaves musulmans à Nice qui participeront à l'édification de la muraille de la ville. Les vetiges de cette présence musulmane en France se sent aussi au niveau du vocabulaire d'origine arabe, de ville, village ou de famille au nom arabe. Ramatuelle, la petit commune française située dans le département du Var de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, son nom viendrait de "Ramatullah, رحمة الله", qui veut dire "Par la grace de Dieu"; à Lescar près de Pau dont le nom viendrait Al Ascar, العسكر qui veut dire "les soldats" en passant par l'actuelle Almanarre près de Hyères-les-palmiers, dérivé d'Al Manar, المنارة, المنار qui veut dire "le phare" à l'orgine du mot minaret.
Les autres traces musulmane en France concernent le monde artistique et architecturale dont les plus importantes ont été appliquées au cours du moyen âge et qu'il fallait ainsi attendre plusieurs siècles après la conquête de l'andalousie pour les trouver et les admirer. J'ai choisi pour vous quelques unes principlament focalisées sur des église qui se trouve en France et qui date du moyen âge. Mais vous puvez aussi consulter le site suivant :http://www.romanes.com/ vous trouverez plusieurs illustrations classées par région.

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