LES JUIFS DE TLEMCEN
L'Abbès Bargès nous a laissé une précieuse description détaillée du quartier juif de Tlemcen qui se situe entre la citadelle d'El Méchouar et la Mairie. Selon lui les rues étaient étroites, les maisons ont été peintes en bleu vif, coupées en deux par des alignement. Des maisons basses et obscures dans les quelles on descendait, comme dans une cave par un escalier de plusieurs marches; les murs lézardés, ou tombant en ruine étaient tapissés extérieurement de bourse de vache et persés de deux ou trois trous en guise de fenêtre; ajouter à ce tableau des enfants sales, complètement nus se chamaillant dans les cours de maisons ou au coins de rues, et faisant aboyer les chiens du quartier. Dans ces ruelles et ses impasses, il n y avait ni boutiques, ni hommes, ni bètes; des passages couverts où pour marcher il fallait ôter son chapeau ou se courber jusqu'à terre si on veut ne pas rompre la tête contre les poutres et les solives des maisons superposées. Pour finir, il comparait ce quartier à des cavernes de brigands voire un Ghetto d'un aspect misérable.
L. Piesse nous la description de Bargès et dit que le quartier juif surpassait les autres en malpropreté et en insalubrité. On a élevé quelques édifices qui sont mesquins, les maisons des particuliers ont rarement plus d'un étage. Les intérieurs des maisons étaient misérables, une natte servait de lit, un coffre en bois "Sendouq" renferme les vêtements et le linge, deux ou trois ustensiles de cuisine, un réchaud en terre, des plats en peuplier et c'est tout.
La population juive de Tlemcen était de 4 910 en 1901 et de 5 150 en 1921. Ces chiffres sont à comparer à celui de cette population, à l’arrivée des Français en 1842. J'ai pu avoir une liste complète des familles juives de Tlemcen établit par le travaille méticuleux de Roger Mettout que je metterai à votre disposition sur le groupe.
L'Abbès Bargès nous a laissé une précieuse description détaillée du quartier juif de Tlemcen qui se situe entre la citadelle d'El Méchouar et la Mairie. Selon lui les rues étaient étroites, les maisons ont été peintes en bleu vif, coupées en deux par des alignement. Des maisons basses et obscures dans les quelles on descendait, comme dans une cave par un escalier de plusieurs marches; les murs lézardés, ou tombant en ruine étaient tapissés extérieurement de bourse de vache et persés de deux ou trois trous en guise de fenêtre; ajouter à ce tableau des enfants sales, complètement nus se chamaillant dans les cours de maisons ou au coins de rues, et faisant aboyer les chiens du quartier. Dans ces ruelles et ses impasses, il n y avait ni boutiques, ni hommes, ni bètes; des passages couverts où pour marcher il fallait ôter son chapeau ou se courber jusqu'à terre si on veut ne pas rompre la tête contre les poutres et les solives des maisons superposées. Pour finir, il comparait ce quartier à des cavernes de brigands voire un Ghetto d'un aspect misérable.
L. Piesse nous la description de Bargès et dit que le quartier juif surpassait les autres en malpropreté et en insalubrité. On a élevé quelques édifices qui sont mesquins, les maisons des particuliers ont rarement plus d'un étage. Les intérieurs des maisons étaient misérables, une natte servait de lit, un coffre en bois "Sendouq" renferme les vêtements et le linge, deux ou trois ustensiles de cuisine, un réchaud en terre, des plats en peuplier et c'est tout.
La population juive de Tlemcen était de 4 910 en 1901 et de 5 150 en 1921. Ces chiffres sont à comparer à celui de cette population, à l’arrivée des Français en 1842. J'ai pu avoir une liste complète des familles juives de Tlemcen établit par le travaille méticuleux de Roger Mettout que je metterai à votre disposition sur le groupe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire