mardi 27 décembre 2016

ÉPILOGUE DE LA CHUTE DE GRENADE: LE DÉBUT DE LA FIN
Le royaume de Grenade devint vraiment un champ de carnage oú le père Moulay Hacen, le frère Al Zaghal et le fils Boabdil se disputent les miettes et les restes. Au milieu de ce ravage et cette tuerie, Moulay Hacen tomba mort en 1485, laissant le champ libre au frère et au fils qui s'accordèrent à diviser encore le royaume. Finalement, Boabdil se contentera de garder Grenade alors qu'Al Zaghal, lui a essayé de fonder une nouveau royaume en récupérant Guadix et Alméria. Grande fut la joie de Ferdinand lorsqu'Al Zaghal signa la cession aux Chrétiens de Malaga en 1487, Guadix, Alméria et toute la chaine montagneuse qui s'étend de Grenade jusqu'à la Méditérranée en 1490. Après que tout le territoire appartenant à Al Zaghal fut livré aux vainqueurs, il se retira à Tlemcen pour y cacher sa honte et se consoler chez les rois Zianides de la perte des villes qui venaient de lui être enlevées.
En 1490, les musulmans ne possèdent que la ville de Grenade gouvernée par l'infortuné Boabdil et peu à peu, Ferdinand s'approcha de son but, il tient le dernier refuge des musulmans d'une main de fer et s'impose en héro, spéctateur de la mascarade de Grenade. Lorsque la nouvelle se répondit à Grenade qui annonça la capitulation d'Al Zaghal, Boabdil s'écriat de joie, son oncle, son ennemi était vaincu et détrôné désormais il règne seul sur Grenade. Le roi-fou imprudent descendit à la grande place de Grenade pour recevoir les acclamations du peuple. Quelle surprise, il n'entendit que des gémissements et des pleurs, en effet cette nouvelle plongea les grenadins dans la douleurs et dans l'indignation.
À son retour à l'Alhambra, les ambassadeurs de Ferdinand l'attendaient avec le traité qu'il avait signé, et selon les termes de ce traité, Boabdil devait remettre les clés de Grenade aux vainqueurs. Mais Boabdil n'avait plus le choix car il fallait combattre et cesser de régner. Boabdil, envoya une lettre à Ferdinand pour demander plus de temps car il n'a plus d'influense sur ses sujets. Aussitôt, la rumeur de la capitulation se répondit dans toute la ville faisant paniquer les commerçants d'Al Quissaria, gémissant tels des suppliciés et qui demandaient que l'on assurait leurs avantages. Les Grenadins, fatigués des guerres, exaspérés par les malheurs, n'aspiraient qu'à la vengence, et l'on devait s'attendre àune vigoureuse résistance de la part des fiers chevaliers exilés qui avait hérité de leux ancêtres une haine mortelle contre les Chrétiens, et que révolté l'idée de voir Grenade après avoir été durant tant de siècles la grandeur des musulmans, devenir le séjours des mécréants.
Les musulmans commencèrent à présenter leur dernière prière, et par la force des événements on pouvait entendre leur cris à des kilomètres: "Que Dieu nous conduise !, Ratrappe nos erreurs, nous donne une seconde chance, prenne patience envers nous". C'est au milieu de ce chaos et cette confusion, qu'un chevalier de sang royal va se distinguer, un être de principe au dessus de tous les grenadins...Le vaillant cavalier de Grenade Moussa Ibn Abi Ghassan, موسى بن أبي غسان (À suivre).


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