L'EMIR ET LA BATAILLE DE TLEMCEN...Janvier 1836
"Le courage et des circonstances heureuses font le héros, Le génie, les talents et les vertus font les grands hommes"
C'est au milieu du massif d'Atlas, où jadis Jugurtha combattait les Romains qu'aller se dresser le plus formidable et courageux l'Emir Abdel-kader.
Aux environs de Masacara, vivait un vieux Saint retor et éloquent du nom Mahéddin qui présenta son fils Abdel-Kader comme l'homme désignait par dieu.
Le chroniqueur M.Waha nous dit: "Le fils de Mahéddin n'était pas un ambitieux vulgaire, son éducation avait été soignée, il avait vu l'Orient et l'Egypte. Mais ses connaissances et ses idées ne dépassaient pas les frontières de l'islamisme. Dans la Zaouia paternelle, il avait appris le Coran, étudié la jurisprudence musulmane, son esprit était aiguisé aux subtilités de la casuistique. Nul mieux que lui ne citait à propos les textes sacrés en les interprétant toujours à son avantage, il savait aussi traduire à sa façon le texte d'un traité. De taille moyenne et bien prise, pâle aux traits fins, l'oeil ardent, il avait toute la dignité élégante d'un aristocrate arabe avec la mine austère d'un Saint. Brillant cavalier, il s'exposait bravement au péril mais sa vaillance était plus raisonnée qu'instructive; son tempérament était d'un Taleb, nom d'un guerrier son gest favori était de la prière quand de ses doigts effilés, il maniait les grains d'un chapelet. La parole était l'un de ses moyens d'action, il montait en chere et en prêchait alors sa cause devrait être celle de Dieu même et du prophète. Il ne faudrait pas voir en lui un imposteur habile. Sa foi était sincère, mais il y avait en lui un politique ambitieux. Il ne se servait si bien de ses passion religieuses que parcequ'il les ressentait. En général, les Français après l'avoir estimé trop peu, l'ont ensuite élevé trop haut. On eut tort de le daidaigner comme un simple barbare, mais on se trompait également quand on lui prêtait les idées d'un homme d'état européen. Pour rusé, diplomate, il le fut comme beaucoup de ses compatriotes, il avait assez de pénétration pour voir très vite le faible dans chacun, il devinait les vices et les faiblesses de ses ennemis et agissait en conséquence. Il montra de réelle qualité d'organisateur, énergique, actif, avec du coup d'oeil pour choisir les hommes...
En 1836, après la chute de Mascara une expédition Française a été dirigée contre la camp de l'Emir Abdel-Kader à Tlemcen sous le commandement du Maréchal Clauzel. Cinq régimes et deux bataillons ont été réunis à Oran qui quitteront la ville le 08 Janvier 1836. Quant à l'Emir, il réussira à réunir 8000 combattants en attendant des renforts Marocains, El Mazari son Lieutenant l'avait abandonnée mais heuresement que cette défection n'avait trouvé que peu d'émitateurs parmis les hommes de l'Emir.
Pour s'emparer de Tlemcen, Abdel-Kader était obligé d'affronter et mettre en déroute le soulèvement des Kouloughlis partisans des Français et le soulèvement de mené par le fils de Sidi El Ghomari. la Citadelle d'El Méchouar appartien désormais à l'Emir.
Après cinq jour de marche, l'armée française arriva en vue de Tlemcen, Tlemcen la blanche, Tlemcen la ville aux milles tombeaux.
Le 12 janvier 1836, le Maréchal Clausel avait appris par une lettre de Mustapha ben Ismael que les H'dar (citadins) de Tlemcen avaient quitté la ville, il ne restait que les Kouloughlis, les Turcs et les juifs.
Le 13 Janvier 1836, le marchéal fit son entrée à Tlemcen, et Mustapha se prosternera devant lui et le canon d'El Méchouar saluat le général Français.
Le 16 Janvier 1836, un combat s'engagea entre l'Emir et le Maréchal aux environs de Oued Saf-Sif, Abdelkader perda cette bataille.
Fatigué, épuisé, préssuré, mais l'Emir Abdelkader n'est pas complètement battu comme l'éspérait, la France par le biais de son Gégnéral Bugeau sera obligé à signer sur les bords de Oued Tafna, le traité de paix dit "Traité de la Tafna" le 20 mai 1837 suite à la bataille de l'Oued Sekkak aux envrions de Tlemcen.
"Le courage et des circonstances heureuses font le héros, Le génie, les talents et les vertus font les grands hommes"
C'est au milieu du massif d'Atlas, où jadis Jugurtha combattait les Romains qu'aller se dresser le plus formidable et courageux l'Emir Abdel-kader.
Aux environs de Masacara, vivait un vieux Saint retor et éloquent du nom Mahéddin qui présenta son fils Abdel-Kader comme l'homme désignait par dieu.
Le chroniqueur M.Waha nous dit: "Le fils de Mahéddin n'était pas un ambitieux vulgaire, son éducation avait été soignée, il avait vu l'Orient et l'Egypte. Mais ses connaissances et ses idées ne dépassaient pas les frontières de l'islamisme. Dans la Zaouia paternelle, il avait appris le Coran, étudié la jurisprudence musulmane, son esprit était aiguisé aux subtilités de la casuistique. Nul mieux que lui ne citait à propos les textes sacrés en les interprétant toujours à son avantage, il savait aussi traduire à sa façon le texte d'un traité. De taille moyenne et bien prise, pâle aux traits fins, l'oeil ardent, il avait toute la dignité élégante d'un aristocrate arabe avec la mine austère d'un Saint. Brillant cavalier, il s'exposait bravement au péril mais sa vaillance était plus raisonnée qu'instructive; son tempérament était d'un Taleb, nom d'un guerrier son gest favori était de la prière quand de ses doigts effilés, il maniait les grains d'un chapelet. La parole était l'un de ses moyens d'action, il montait en chere et en prêchait alors sa cause devrait être celle de Dieu même et du prophète. Il ne faudrait pas voir en lui un imposteur habile. Sa foi était sincère, mais il y avait en lui un politique ambitieux. Il ne se servait si bien de ses passion religieuses que parcequ'il les ressentait. En général, les Français après l'avoir estimé trop peu, l'ont ensuite élevé trop haut. On eut tort de le daidaigner comme un simple barbare, mais on se trompait également quand on lui prêtait les idées d'un homme d'état européen. Pour rusé, diplomate, il le fut comme beaucoup de ses compatriotes, il avait assez de pénétration pour voir très vite le faible dans chacun, il devinait les vices et les faiblesses de ses ennemis et agissait en conséquence. Il montra de réelle qualité d'organisateur, énergique, actif, avec du coup d'oeil pour choisir les hommes...
En 1836, après la chute de Mascara une expédition Française a été dirigée contre la camp de l'Emir Abdel-Kader à Tlemcen sous le commandement du Maréchal Clauzel. Cinq régimes et deux bataillons ont été réunis à Oran qui quitteront la ville le 08 Janvier 1836. Quant à l'Emir, il réussira à réunir 8000 combattants en attendant des renforts Marocains, El Mazari son Lieutenant l'avait abandonnée mais heuresement que cette défection n'avait trouvé que peu d'émitateurs parmis les hommes de l'Emir.
Pour s'emparer de Tlemcen, Abdel-Kader était obligé d'affronter et mettre en déroute le soulèvement des Kouloughlis partisans des Français et le soulèvement de mené par le fils de Sidi El Ghomari. la Citadelle d'El Méchouar appartien désormais à l'Emir.
Après cinq jour de marche, l'armée française arriva en vue de Tlemcen, Tlemcen la blanche, Tlemcen la ville aux milles tombeaux.
Le 12 janvier 1836, le Maréchal Clausel avait appris par une lettre de Mustapha ben Ismael que les H'dar (citadins) de Tlemcen avaient quitté la ville, il ne restait que les Kouloughlis, les Turcs et les juifs.
Le 13 Janvier 1836, le marchéal fit son entrée à Tlemcen, et Mustapha se prosternera devant lui et le canon d'El Méchouar saluat le général Français.
Le 16 Janvier 1836, un combat s'engagea entre l'Emir et le Maréchal aux environs de Oued Saf-Sif, Abdelkader perda cette bataille.
Fatigué, épuisé, préssuré, mais l'Emir Abdelkader n'est pas complètement battu comme l'éspérait, la France par le biais de son Gégnéral Bugeau sera obligé à signer sur les bords de Oued Tafna, le traité de paix dit "Traité de la Tafna" le 20 mai 1837 suite à la bataille de l'Oued Sekkak aux envrions de Tlemcen.
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