vendredi 13 décembre 2013

LE CALIFE ANDALOUS, ABDEL-RAHMAN III À LA RESCOUSSE DE L'ÎLOT D'ARCHGOUL (RECHGHOUNE)

La prospérité de la cité de Tlemcen s'explique par l'abondance des eaux. On peut y croiser le chemin de la rivière SAFSIF, qui sort du pied d'une montagne et qui va se décharger dans un vaste réservoir antique, probablement romain. La rivière de SAFSIF se jette dans le Oued d'ISSER. Celui-ci verse ses eaux dans la TAFNA (Son nom vient de l’Amazigh tafth-nna qui signifie notre lumière), fleuve qui va passer par Rechghoune et qui finira dans la mer, auprès de cette ville.

En réalité le nom de cette ville appelée "Rechghoune" est une déformation du nom Amazigh de "Archgoul" en référence à un prinde de la ville: "Ibrahim ibn Aissa Al-Archgouli". Cette ville était aussi un port de Tlemcen, à proximité de celui de Honain car le Oued de Tafna recevait de petits navires, qui le remontent depuis la mer jusqu'à la ville de Rechghoune.  Architecturalement, cette dernière n'est pas différente des autres ville qu'on avait l'habitude de voi dans la région de Tlemcen. En effet, Rechgoune possédait une mosquée avec un minaret très bien bâtit, elle renferme des bains antiques et évidement une muraille percée de plusieurs portes qui permettaient la protection, la défense et l'accès à la ville.
Au début du Xème siècle, une alliance fut signée entre des tribus Amazighs locales et les Omayydes de Cordoue en andalousie. Par cette conduite, ils s'attiraient le mécontentement des Fatimides chiites et finalement cette ville fut conquise et attachée à eux (Fatimides Chiites).

Face à cette ville, une île si peu éloignée qu'on peut facilement entendre le cris des mouettes lorsque la mer est calme. Très vite cette île deviendra le centre de conflit entre les fatimides de la région portés par le chef Amazigh Aissa Ibn Mohamed et les "Sunnites" Amazigh alliés des Omayyades de Cordoue en Espagne et portés par Moussa Ibn Abi âfia. Ce dernier, écrivit alors à Abdel-Rahman III (Abdel-Rahman Nacer) le calife de Cordoue pour lui demander un appui militaire pour un assaut imminent sur l'île de Rechghoune. Sans tarder, le calife Abdel-Rahman III donna l'ordre de prépaprer 15 navires de guerres, et il y fit embarquer des trouppes, des armes, des munitions et de l'argent.  

Cette flotte se dirigea directement vers l'île de Rechghoune à partir du port d'Alméria, l'île fut assiéger, on tua un grand nombre de ceux qui s'étaient réfugiés, alliés des fatimides. Mais l'île est petite, il n y a pas de place ni d'eau pour tout le monde, on se serra étroitement et beaucoup mourrut de soif. Heuresement, encore une fois le miracle de l'eau vient les sauver; une pluie abandante tomba et finira par remplir les réservoirs d'eau de l'île. Les trouppes de la flottes ayant reconnu que les assiègés ont fini par fair leur approvisionement d'eau retournèrent à Almeria.

Quelque années plus tard et toujours avec l'appui de Abdel-Rahman III, El Bouri fils de Moussa Ibn Abi âfia captura El Hacen fils de Aissa Ibn Mohamed et l'envoya prisonnier à Cordoue chez Abdel-Rahman III et l'île d'Archghoul fut définitivement conquise jusqu'à la colonisation française.


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