LA FRANCE SOUS LA DOMINATION ARABO-MUSULMANE
Selon la légende, Moussa Ibn Noussayr pénétra dans le pays des Francs il s'empara de Narbonne puis de Carcassonne, et il s'avança jusqu'un désert et une grande plaine oú se trouvait des monuments antiques. Il remarqua là une idole qui était debout en forme de colonne et sur laquelle était gravée en caractère arabe cette inscription:
"Retournez enfants d'Ismael, à votre but. Si vous me le demandez pourquoi je vous le dirai; c'est que vous vous battriez les uns contre les autres jusqu'au jour de la résurrection". Cette circonstance effraya Moussa Ibn Noussayr et il se dit: "Cette inscription renferme sans doute un grand sens." et Moussa Ibn Noussayr ordonna la retraite.
"Retournez enfants d'Ismael, à votre but. Si vous me le demandez pourquoi je vous le dirai; c'est que vous vous battriez les uns contre les autres jusqu'au jour de la résurrection". Cette circonstance effraya Moussa Ibn Noussayr et il se dit: "Cette inscription renferme sans doute un grand sens." et Moussa Ibn Noussayr ordonna la retraite.
Puis en 713, Moussa et Tariq Ibn Ziad ont été appelés près du Calife Souleiman Ibn Abdel El Malik à Damas pour des raisons qui demeurent obscures. Voici ce que Moussa réponda lorsque le Calife le questionna sur El Ifranj, الإفرنج: un peuple nombreux, et pourvu de tout, brave et impétieux à l'attaque mais timide dans les revers. Et comment s'est passé la guerre contre eux? Ajouta Souleiman, t'a-t-elle était favorable ou contraire? Contraire! non, jamais au nom de Dieu et le Prophète répliqua Moussa Ibn Noussayr. Jamais mon armée n'a été vaicue, jamais corps de mon armée n'a été battu, et jamais les musulmans n'ont hésité à me suivre quand je les ai menés quarente contre quatre-vingt.
Mais en réalité la vraie conquête de Narbonne et de Carcasonne (Languedoc-Roussillon) ne commença qu'en 718 avec l'arrivée du quatrième wali de l'andalousie surnommé: Al Horr Ibn Abd El Rahman Al Thaqafi, الحر بن عبد الرحمن الثقفي son exprédition a été racontée par M. Fauriel;" se jetant en Septimanie, parcourut en tout sens les compagnes de Narbonne et de Caracassonne, et peut être la lisière méridionale de l'Aquitaine car des auteurs arabes affirment qu'il porta la terreur sur les bords de la Garonne...Après avoir soumis toute la contrée aux environs de Narbonne, il mit le siège devant cette ville la prit dans le courant de l'an 719 et en fit le chef de la domination arabe des Pyrénées". J'aimerai souligner que chez certains chroniqueurs orietalistes rapportent le même récit sauf que le héro pour eux il s'agit du chef El Samh Ibn Malik Al Khawlani, السمح بن مالك الخولاني dont le gouvernement ne commença qu'en 721.
Sans rentrer dans les détails, et après une résistance plus ou moins longue, Narbonne se soumis à El Horr Ibn Malik et biensure à des conditions analogues à celles auxquelles s'étaient rendues les villes de la péninsule Ibérique.
Sans rentrer dans les détails, et après une résistance plus ou moins longue, Narbonne se soumis à El Horr Ibn Malik et biensure à des conditions analogues à celles auxquelles s'étaient rendues les villes de la péninsule Ibérique.
Après lui, El Samh Ibn Malik Al Khawlani marcha du côté de Toulouse qui fut la capitale de l'Aquitaine et grâce aux machines que les 500.000 musulmans avaient rapportées ils mettent le siège. La ville était sur le point de tomber lorsque l'Eude d'Aquitaine (prince de l'Aquitaine) ou le duc Eudon débarqua avec son armée soutenue par les les populations de la Loire aux Pyrénées... c'est la bataille de Toulouse de mai 721. Al Samh pour rassurer ses siens rappela quelques versets du Coran; "Dieu est pour nous, qui sera contre nous?". Les deux armées s'avancèrent l'une contre l'autre, la lutte fut terrible et le succès long-temps incertain. Al Samh se montrait partout semblable à un lion que l'ardeur anime, il excitait les siens de la voix et du geste et l'ont reconnaissait son passage aux longues traces de sang que laissait son épée mais pendant qu'il se trouvait au plus épais de la mêlée, une lance l'atteignit et le renversa de son cheval. Les muuslmans l'ayant vu tomber, le désordre se mit dans leurs rangs et ils se retirèrent laissant le champs de bataille couvert de leurs morts. Il faut dire que Toulouse n'avait d'autre défenseurs que ses propres habitants mais ils étaient nombreux accoutumés à la guerre et décidés à repousser avec toutes leurs forces les musulmans.
L'importance de cette bataille a presque disparu de l'histoire de l'Europe, elle s'est perdue dans la renommée de la bataille de Poitier ou El Balat des Martyrs, معركة بلاط الشهداء avec laquelle elle a été fréquemment confendue. Charles Martel et le Duc de l'Eude Vs Abdel Rahman Al Ghafiqi.
En 730, Abderl Rahman Al-Ghafiqi resta quelques années wali de l'Andalousie avant de partir de nouveau à la tête d’une armée vers le sud de la France. Il captura la région d’Aquitaine avant de traverser la Garonne, puis Bordeaux. Le duc d’Aquitaine appela à l’aide Charles Martel, le chef des mérovingiens qui arriva à la tête d’une forte armée et attaqua les Musulmans près de Châtellerault, lors de la fameuse bataille de Balat Al Chouhadah (le Carré des Martyrs). La bataille dura trois jours, et les Musulmans furent victorieux et ramassèrent un large butin. Le Duc d’Eudes attaqua alors l’arrière de l’armée, là où se trouve le butin et les Musulmans tentèrent de défendre leur prise mais le désordre gagna leur rang et l’armée des Musulmans fut mise en déroute après que leur émir, Abdel Rahman al-Ghafiqi, fut tué par une flèche au mois de Ramadan de l’année 732. L‘armée des Musulmans se retira sous le couvert de la nuit et les francs ne furent pas en mesure de les rattraper. La victoire de Charles sur les musulmans lui valant son surnom de Martel (Marteau).
En 730, Abderl Rahman Al-Ghafiqi resta quelques années wali de l'Andalousie avant de partir de nouveau à la tête d’une armée vers le sud de la France. Il captura la région d’Aquitaine avant de traverser la Garonne, puis Bordeaux. Le duc d’Aquitaine appela à l’aide Charles Martel, le chef des mérovingiens qui arriva à la tête d’une forte armée et attaqua les Musulmans près de Châtellerault, lors de la fameuse bataille de Balat Al Chouhadah (le Carré des Martyrs). La bataille dura trois jours, et les Musulmans furent victorieux et ramassèrent un large butin. Le Duc d’Eudes attaqua alors l’arrière de l’armée, là où se trouve le butin et les Musulmans tentèrent de défendre leur prise mais le désordre gagna leur rang et l’armée des Musulmans fut mise en déroute après que leur émir, Abdel Rahman al-Ghafiqi, fut tué par une flèche au mois de Ramadan de l’année 732. L‘armée des Musulmans se retira sous le couvert de la nuit et les francs ne furent pas en mesure de les rattraper. La victoire de Charles sur les musulmans lui valant son surnom de Martel (Marteau).
Les historiens arabes sont tous sur la même longueur d'onde pour accuser "l'esprit du clan" ou le sentiment tribal qui a induit des conflis internes dans l'armée musulmane aux conséquences qu'on connaît. Dans ce sens je vous renvois vers la publication sur "la fierté et l'esprit de clan". De plus les historiens arabes sont tous d'accord sur les conséquences de la défaite à savoir l'Europe contrairement à l'Andalousie a enregsitrée un retard conséquent dans tous les domaines et elle n'a pas eu l'occasion de profiter des apports de la civilisation musulmane. Depuis leur défaite à Poitiers, les Musulmans n'avaient plus menacé la Gaule et Charles Martel a été élevé au rang de "champion de la chrétienté": « Sans Charles Martel (...), la France était une province mahométane. »
Ceci dit la figure de Charles Martel s’efface peu après la batille de Poitiers derrière celle de Charlemagne, qui a lui-même combattu les musulmans de l'Andalousie.
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