LE PÉRIPLE DES BENI BIRZAL, DE M'SILA VERS LE BRÉSIL VIA L'ANDALOUSIE
Ibn Khaldûn nous apprend que les Amazighes de Beni Birzal descendent d'Ournîd (أورنيد), fils de Ouanten, fils de Ourdîren, fils de Demmer ainsi que l'a indiqué Ibn Hazm Al Andaloussi. Cette tribu a été majoritiarement installée vers la région d'El M'sila, d'ailleurs une montagne de cette région porte leur nom. Le calife Omeyyade d'Al Hakam II (Xeme) a vu en eux des partisans dévoués, il finira par les incorporer dans les mélices du califat avec plusieurs autres frateries de la tribu Amazighe de Zenata. Les Béni Birzal se dinstinguèrent en Andalousie par leur bravoure et les bons services qu'ils rendirent à l'empire. C'est avec l'appui de cette tribu qu'Al Mansour Ibn Abi Amir parvient à exécuter son projet d'enlever l'autorité du très jeune calife Hichem Ibn Al Hakam fraîchement installé sur le trône.
Pour ancrer son autorité, Al Mansour Ibn Abi Amir leur confia de nombreux postes administratifs sensibles et les plus élevés du royaume. Quelques chefs de Beni Birzal obtiennent même le gouvernement de certaines villes Andalouses telle que Carmona située à 38km de Séville. Durant les Taifa, les Beni Abbad de Séville s'empareront de cette ville en 1066.
Pour ancrer son autorité, Al Mansour Ibn Abi Amir leur confia de nombreux postes administratifs sensibles et les plus élevés du royaume. Quelques chefs de Beni Birzal obtiennent même le gouvernement de certaines villes Andalouses telle que Carmona située à 38km de Séville. Durant les Taifa, les Beni Abbad de Séville s'empareront de cette ville en 1066.
D'après Ibn Khaldun, cette tribu a quasiment disparu et toutes ses racines se sont éteintes. Mais selon le chroniqueur Ibn Fadl Allah Al Omri, (mort en 1027) une partie des Beni Birzal a survécu en voyageant via la Mer des Ténèbres, بحر الظلمات --(océan atlantique « [l'océan Atlantique est] un océan vaste et sans limites, dans lequel les navires n'osent pas s'aventurer hors de vue des côtes, car même si les marins connaissaient la direction des vents, ils ne pouvaient pas savoir où ceux-ci les emporteraient, car il n'y avait pas de territoire habité au-delà, et ils couraient le risque de se perdre dans les brumes et les ténèbres. Définition d'Ibn Khaldun »)-- vers un monde inconnu à ce jour et ils se sont installés dans la région du Brésil d'oú l'origine de l'éthymologie Brésil de Birzal. D'ailleurs, les historiens n'arrivent toujours pas à donner une origine latino-européenne au nom "Brésil" si on considère que ces territoires ont été conquis après la chute de Grenade en 1492 par les Portugais. On peut se demander pourquoi le nom de la capitale du Brésil est Brasilia avec un A? En arabe c'est beaucoup plus évident car Brasilia ((برازيليا) (بفتح الراء)) est le pluriel de la tribu de Birzal qui est Barzala, (برازلة).
On peut trouver aujourd'hui sur l'île "Los Palmas" du Brésil une région montagneuse et rocheuse qui porte le nom de "Los Brazil" qui en espagnol nous donne "les Brazil, البرازيل" car en grammaire espagnole "Los" se trouve toujours devant un nom masculin pluriel. De plus, plusieurs habitats troglodytiques ont été localisés dans cette région qui nous rappellent les anciennes cavernes Amazighes de la région Algérienne et Tunisienne. Il semblerai que cette nomenclature espagnole nous vient des familles originaire d'Espagne qui ont colonisé cette région, important avec elles plusieurs traditions culinaires, artisanales Amazighes que se soit au niveau du traitement et séchage des viandes, le tissage ou encore la poterie...ect
Nous remarquons aussi que le mot "Bahia, Bahía" existe aussi au Brésil porté par la région située au nord de Rio De Janeiro et qui fut la première capitale de l'antique Brésil avant Brasilia. Inutile de rappeler que ce mot est arabe dont l'origine est باهية qui veut dire joli, agréable, utilisé souvent dans le langage de l'est d'Algérie et la Tunisie pour dire "Oui, ok, ça marche...". Donc, la capitale de l'ancien Brésil portait un nom arabe qui voulait dire belle et charmante en rapport avec la beauté de la nature de ce coin paradisiaque et des tropiques.
La presse locale de 1930 rapporte le récit d'un touriste qui décrit la région de "Bahia" et les coutumes et les traditions de ses habitants: " J'ai trouvé un peuple curieux et étonnant, les habitant de ses forêts forment des tribus qui vivent dans des cavernes aménagées, utilisent un langage unique très proche de l'arabe et de l'amazighe du nord d'afrique pour communiquer, ils jeûnent un mois par an, leurs chefs sont appelés "Cheikh" et avant de prier leur Dieu, ils se lavent les mains, le visage et les pieds à la manière des ablutions en islam. Lorsque j'ai demandé l'origine de ces coutumes et de ces moeurs, on m'a répondu qu'ils ne savaient pas, simplement qu'il s'agissait d'un héritage ancestral".
Nous avons ici sur le groupe exposé à plusieurs reprises la pénétration de la culure arabo-andalouse en Amérique Latine qui a débuté avec la conquête du nouveau oú 90% de l'équipage de Christophe Colomb était fromé de marins Amazighes et Arabes. Biensure, cette influense arabo-amazighe peut être expliquée par l'expulsion des morisques du Portugal en 1496 puis définitivement d'Espagne en 1609; ajoutez à cela l'arrivée des captif africains musulmans venus pour travailler dans les plantations de canne à sucre. Malheuresement, aucune descendance n'existe aujourd'hui car elle a été dissoute dans la population catholique à majorité Portugaise du Brésil et puis résorbée avec le temps. Aujourd'hui, seulement les libanais, les Palestiniens et les Syriens forment la communauté musulmane de ce pays suite à une massive immigration au cours du 19eme.
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