E STATUT DE "LA PAROLE, الكَلْمَة" À TLEMCEN
"Une politique des langues est requise par la lutte pour le pouvoir autant que par l'exercice du pouvoir"
"La parole, الكَلْمَة" à Tlemcen et généralement au monde arabe est intimiment liée à la notion de l'honneur oú comme on dit "El-Nîf". Elle peut être aussi un moye de communication: Les crieurs ou El Berrah qu'on croisait jadis dans El Kissaria pour conclure des transaction ou encore pour annoncer le début du Ramadan ou la fin du mois sacré. On ne peut pas oublier que "la parole, El kelma" est l'élément fondamentale des actes matrimoniaux comme les mariages ou au contraire les divorces. Avec la parole, on exprime notre vécu, la bravoure des hommes et des femmes.
La parole est bien plus qu'un contrat écrit, la parole donnée a une valeure symbolique et juridique devant la Djémâa, الجماعة. El Bayâa, البيعة par exemple qui est une parole aussi remplacée aujourd'hui par le vote constitue un lien directe avec la religion musulmane. Si l'homme ne tient pas sa parole, il pourrait être soumis à des sanctions sociale voire atteint à son honneur. Oui on peut considérer la parole d'un homme comme étant sa noblesse.
À Tlemcen, la parole avait le pouvoir de donner la vie ou de l'ôter. Pour qu'elle soit efficace, la parole était dite en face à face et devant des témoins donc publique. La parole a fait la réputation des commerçants Tlemceniens, car elle représentait un engagement total de soi, des siens. Tlemceniens, gens de parole. La parole est l'honneur des relations.
À Tlemcen, le sens de la parole était considéré comme une dette d'honneur, une dette qui n'a d'autre fondement que sa parole. Le Tlemcenien ne voulait pas que sa femme manque à sa parole qu'elle lui a donné. Lui croit que sa femme est déshonorée si elle violait sa parole. Il voulait absolument que sa femme soit liée par sa promesse qu'elle lui a faite.
Et que dire de la foi, une chose sacrée, violer sa parole à Dieu est le crime le plus honteux. Manquer à sa parole c'est trahir sa foi, renier les engagements pris avec Dieu.
Aujourd'hui, on appelle ironiquement: "De belles paroles, de grandes promesses sans desseins pour les tenir". Donner sa parole signifie promettre, peut être y a til des promesses implicites? Peut être l'homme par cela seul qu'il naît homme et non pas chien? par cela seul qu'il reçoit la parole comme signe de sa nature, comme marque de sa dignité? peut être l'homme en naissant, promet-il de ne pas mentir?
"Une politique des langues est requise par la lutte pour le pouvoir autant que par l'exercice du pouvoir"
"La parole, الكَلْمَة" à Tlemcen et généralement au monde arabe est intimiment liée à la notion de l'honneur oú comme on dit "El-Nîf". Elle peut être aussi un moye de communication: Les crieurs ou El Berrah qu'on croisait jadis dans El Kissaria pour conclure des transaction ou encore pour annoncer le début du Ramadan ou la fin du mois sacré. On ne peut pas oublier que "la parole, El kelma" est l'élément fondamentale des actes matrimoniaux comme les mariages ou au contraire les divorces. Avec la parole, on exprime notre vécu, la bravoure des hommes et des femmes.
La parole est bien plus qu'un contrat écrit, la parole donnée a une valeure symbolique et juridique devant la Djémâa, الجماعة. El Bayâa, البيعة par exemple qui est une parole aussi remplacée aujourd'hui par le vote constitue un lien directe avec la religion musulmane. Si l'homme ne tient pas sa parole, il pourrait être soumis à des sanctions sociale voire atteint à son honneur. Oui on peut considérer la parole d'un homme comme étant sa noblesse.
À Tlemcen, la parole avait le pouvoir de donner la vie ou de l'ôter. Pour qu'elle soit efficace, la parole était dite en face à face et devant des témoins donc publique. La parole a fait la réputation des commerçants Tlemceniens, car elle représentait un engagement total de soi, des siens. Tlemceniens, gens de parole. La parole est l'honneur des relations.
À Tlemcen, le sens de la parole était considéré comme une dette d'honneur, une dette qui n'a d'autre fondement que sa parole. Le Tlemcenien ne voulait pas que sa femme manque à sa parole qu'elle lui a donné. Lui croit que sa femme est déshonorée si elle violait sa parole. Il voulait absolument que sa femme soit liée par sa promesse qu'elle lui a faite.
Et que dire de la foi, une chose sacrée, violer sa parole à Dieu est le crime le plus honteux. Manquer à sa parole c'est trahir sa foi, renier les engagements pris avec Dieu.
Aujourd'hui, on appelle ironiquement: "De belles paroles, de grandes promesses sans desseins pour les tenir". Donner sa parole signifie promettre, peut être y a til des promesses implicites? Peut être l'homme par cela seul qu'il naît homme et non pas chien? par cela seul qu'il reçoit la parole comme signe de sa nature, comme marque de sa dignité? peut être l'homme en naissant, promet-il de ne pas mentir?

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