ZENAGUI ABDEL AZIZ (TLEMCEN 1877-1932), LE PREMIER RÉPÉTIREUR DE L'ARABE ALGÉRIEN AUX LANGUES ORIENTALES
(Un répétiteur -vieux- = Personne qui donnait des leçons particulières à des élèves.)
Fils d’un bottier, et élève des médersas de Tlemcen et d’Alger dont il obtient le diplôme supérieur. Il paticipe au travail de collecte de René Basset pour la série des contes et légendes arabes - Mille et un Contes, récits et légendes arabes. Contes merveilleux. Contes plaisants -. Recommandé par Octave Houdas - un ethnographe, un traducteur et un professeur français, spécialiste d'arabe littéral,-, Mr. Zenagui Abdel Aziz devient en 1902 le premier répétiteur d’arabe algérien aux Langues orientales, succédant à plusieurs Égyptiens.
Bien noté, il compose pour Maurice Gaudefroy-Demombynes - un arabisant français, spécialiste de l'islam et de l'histoire des religions.- un « Récit en dialecte tlemcénien » que l’ancien directeur de la médersa de Tlemcen édite et traduit en 1904. Recruté en qualité d’interprète pour l’expédition dirigée par René de Segonzac dans le Maroc méridional, Mr. Zenagui Abdel Aziz est suppléé dans son enseignement en 1904-1905. En 1906, son compatriote El Koubi lui succède comme répétiteur. Il aurait alors été nommé caḍi puis professeur à la médersa de Tlemcen.
Poète, Mr. Zenagui Abdel Aziz est parmi les derniers à enrichir le répertoire du genre local Hawzi. Après avoir combattu dans les rangs français pendant la Grande Guerre, il aurait été inquiété par les autorités françaises pour son engagement nationaliste, manifeste dans ses poèmes. Mr. Zenagui Abdel Aziz se serait réfugié à Paris et n’aurait été autorisé à revenir à Tlemcen que peu avant sa mort. Son parcours a été l’objet d’une biographie romancée élaborée à partir d’archives familiales.
Photo à titre illustratif seulement.
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