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lundi 3 novembre 2014

TLEMCEN FUT FRAPPÉE PAR UN ORACLE
Depuis la mort du prophète Muhammad (PSL) en 632, la prophétie ou la mission prophétique est achevée et rien ne peut être ajouté ou modifié. Bien que dans la culture engendrée par l'Islam, la science a toujours été considérée comme le complément indispensable de la Foi, néanmoins les mathématics et l'astrologie n'ont jamais réussi à faire connaître l'avenir, ce dernier est toujours entre les mains de Dieu. Les peuples antiques avaient ils des démangeaison de prédir l'avenir? Jusqu'où a été poussée la curiosité de tous les peuples, et leur envie de connaitre l'avenir? L'avenir est il écrit dans le passé? Voici quelques aspects historiques qui soulèves des questions interéssantes que malheuresement, elles ne seront pas on va pas aborder ici.
Les prédictions semblaient tenir une place politique importante ainsi on peut se demander si on peut prédire l'avenir par inspiration divine? Une réponse à cette question est trouvable dans le Noble Coran, Sourate Yusûf (N=12) qui traite d'une des plus merveilleuse histoire des prophètes lorsque Al Aziz a demandé au prophète Yusûf (PSL) de lui interpréter un rêve.
Avant l'arrivée de l'islam, et lors de la conquête des Byzantins en Afrique Nord-Occidentale, la divination Amazighe était strictement féminine. On peut citer à titre d'exemple la fameuse Kahina, devineresse-chef guerre ou encore plus tard (12 siècle plutard) Lalla Fatma n'Soumeur, une devineresse réputée du Djurdjura.
D'après Procope le secrétaire du général Bélisaire conquérant de l'Afrique du nord: "... Chez les Maures (Amazighes), il est interdit aux hommes de prédire l'avenir...Mais certaines femmes après avoir accompli les rites sacrés, inspirées par l'esprit, prophétisent l'avenir, ni plus, ni moins que les anciens oracles..." Il parait que c'est en raison des paroles oraculaires que les Maures (Amazighes) n'auraient pas prêté main forte aux Vandales venus d'Andalousie contres les Byzantins.
La divination s'est maintenue même après l'implantation de l'islam et d'ailleurs on voit ce fléau toujours aujourd'hui. Dans la région de Tlemcen par exemple, les "Taleb" peuvent appliquer certaines formules basées sur la lecture dans le sable à des multiples circonstances de la vie: mariages, voyages, maladies, conflits ou encore les situtations professionnelles, etc. Ibn Khaldoun dans son livre l'histoire des Berbères mentionne le nom d'un divin originaire de la tribu des Ghomara (Ghomert) nommé Moussa Ibn Saleh, ayant vécu entre le VIIeme et VIIIeme. Ibn Khaldoun précise lorsqu'il écrit son livre (XIVeme) que:
"...L'on transmet de vive voix certains oracles qu'il prononça en langue Amazighe. Ces discours affectent une forme rythmique et renferment l'histoire de cet empire que cette race Zenatienne devait former, ainsi que les victoires qu'ils remporteraient..."
Il ajoute:
"...L'on rapporte de cet homme un oracle qui étant traduit en arabe annonce que la dévastation atteindra Tlemcen que les maisons de cette ville deviendront un champ qui sera labouré par un noir au moyen d'un taureau noir et borgne. Des hommes dignes de foi ont assuré qu'ils virent l'accomplissement de cette prédiction après la destruction de Tlemcen par les Mérinides au XIVeme..."
Peut être que l'avis d'un homme sage vaut un oracle...

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