mardi 30 décembre 2014

ÉPILOGUE DE LA CHUTE DE GRENADE: MORAYMA BOABDIL
Pour vous présenter Meriama, مريمة connue chez les chrétiens sous le nom de Morayma il faut revenir un peu en arrière, au niveau de la bataille de Lucena là oú Boabdil fut capturé. Rappelez vous que durant cette bataille, l'armée de Boabdil était principalement composée de notables de Grenade et guidée par un chevalier de mérite, excercé et fidèle aux rois Nasrides, il s'agit d'Ibrahim Ali Attar. Comme son nom l'indique, il était marchand d'épices, grâce à ses réalisations militaires avec son utilisation habile de l'épée, peu à peu il s'est vu gravir les échelons du pouvoir jusqu'à devenir le gouverneur du royaume de Grenade et le Ouali (gardien) de la ville andalouse de Loja. En 1482, Boabdil épousa la fille d'Ibrahim Ali Attar, son nom était Meriama, مريمة ou Morayma, elle avait seulement 15 ans.
L'historien, Lafuente Alcántara, rapporte ceci: "il suffit de dire que les deux bijoux et la robe portée par sa fille Morayma à son mariage ont été empruntés". Un chroniqueur qui a assisté au banquet de mariage a expliqué que la mariée portait une jupe noire et un châle en tissu, et une coiffe blanche qui presque couvert son visage. "Ce est dommage", at-il dit, "pour ses caractéristiques sont belle et séduisante". Un poète musulman a rapporté que Morayma avait de grands yeux expressifs et sur une face totalement admirable et, il a conjecturé, "à travers les vêtements épais vous pouvez deviner à épaules, bras, hanches et la taille des proportions classiquement opulentes".
Revenons à la bataille de Lucena, après la capture de Boabdil, Ibrahim Ali Attar se voyait condamné à travers un royaume ravagé par les guerres et les conflits. Mais ce qui le jeta dans une rage extrème c'est de se voir arrêté dans sa fuite, insulté et traqué par une poignée de soldats. Intoérableable et honteux pour un fier chevalier comme Ali Attar. Il continua sa lutte avec acharnement, Ali attar reçut plusieurs blessures le chevalier Castillan Don Alonzo par pitié pour son âge, il somma de se rendre; "JAMAIS" s'écria Ali Attar, "JAMAIS À UN CHIEN CHRÉTIEN". Ces paroles à peine sortient de sa bouche que l'épée de Don Alonzo s'enfonça profondément dans son crâne. Ainsi fini le beauçoère de Boabdil, Ali attar qui avait longtemps la terreur des Chrétiens en Analousie, il mourrut en plei accomplissement de sa haine.
Morayma, les historiens l'appellent plus tard elle comme «tendre Morayma" et "la femme la souffrance de Boabdil". Fidel Fernández a déclaré que «peu de femmes ont été aussi malheureux comme elle". Quelques jours après le mariage, Moulay Hacen emprisonné son fils Boabdil et "brutalement séparé de sa jeune femme de lui" par son confinement à une maison dans Albaycin. Après la bataille de Lucena, où Ali Atar mort et Boabdil a été capturé; Morayma et son fils Ahmed, ont subi "les longs mois de la captivité de son mari Boabdil".
Enfin, les Castillans ont décider de libérer Boabdil, qui a accepté, entre autre la condition de remettre son fils Ahmed qui venait d'avoir deux ans comme rançon. Ferdiand ne voulait pas être rendre Ahmed à sa mère jusqu'à ce que Grenade sera remise aux vainqueurs. Après la capitulation de Grenade, Ahmed a retrouvé sa mère, quant à Aicha la mère de Boabdil lui a dit: "Maintenant que vous n'avez pas de royaume, vas te réfugier dans les bras de ta femme». Mais Morayma, "détrôné sans jamais éprouver les plaisirs du trône", dit un historien, elle avait été si malheurese de séparartion de son mari. Morayma ne pouvait offrir à Boabdil son dévouement sans relâche, qui avait pris racine dans le jardin de la Carmen d'Albacin, où elle avait été si malheureuse séparée de son mari. De cet endroit dans Albayzín, appelé aujourd'hui: Mirador de la Esperanza, le mirador de l'espoir, Morayma a passé de longues heures à contempler le palais de l'Alhambra, celui dans lequel elle ne était jamais reine. Elle rencontrera une fin triste après le 02 janvier 1492... (à suivre)


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