mardi 8 juillet 2014

UNE PHOTO À REMONTER LE TEMPS
Membres de la Zâwiya Darqawiya El Habrya de Tlemcen (1949) : Photo prise à l’occasion de la visite du fils du cheikh Benyellès, membre
cofondateur de la zâwiya darqawiya, qui avait émigré à Damas en 1911.
Le noms des personnages:
Assis en tailleur : Si Mohammed Benkalfate; Si Bekhchi; Si Belkacem Bensid; Si Belhadj d’Ahfir-Msirda (originaire de Mascara) ; Si Sid Ahmed Baghli ; Si Mohamed Dib (Le fameux écrivain); Si Bekhti ; Si Ghawthy Belhadj Bessaoud (dit al-Châmî – le Syrien, qui avait accompagné le cheikh Benyellès dans l’émigration, puis retourné à Tlemcen); Si Khyal Belkébir ; Sidi Mustapha Dib (Azzeddine) ; Si Boudghène (dit Sân‘î) ; Si Karaouzane.
Debouts ou assis au premier rang : Sidi Mohammed Baghdadli (fils du Cheikh, cofondateur, mon maître en arabe, grammaire, syntaxe, études d’oeuvres littéraires, rares ou interdites à l’époque coloniale, de Djamel Eddine al-Afghani, Taha Huseyn, Ibn ‘Arabî, Ibn‘Adjiba…) ; Sidi Kaddour Bouayed (maître en apprentissage du Coran, du tawhîd, fiqh et hadîth, cours dispensés à la zâwiya, après ceux de l’école « indigène » de la Gare ou le collège De Slane, 17h à 19h) ; Si Khial Hadj Ahmed ; Si El Hocine Maarouf Rachedi (membre du PPA) ; Si ‘Abderrahmane Kahwadji (père de Youb, de la pharmacie de djâma‘ al-kebir) ; Si Mustapha Benyellès (cousin germain, professeur à Alger, parent par alliance de la famille Benkalfate) ; cheikh Hadj Ahmed Benyellès (de Damas, fils du Cheikh cofondateur de la zâwiya avec Si El Ghawthy Hadj Eddine, son beau-frère) ; cheikh Sidi ‘Ali
El Boudlimi (de Tébessa, ami de mon père Hadj Mustapha Hadj Eddine, familier du magasin, 8 rue de Bel-Abbès, où il venait s’entretenir de questions spirituelles et d’actualité. Il venait rencontrer le vendeur qui lui demandait comment considérer les disques où sont gravés les versets coraniques : cela exigerait-il la tahâra due au mushaf ? Il le félicitait pour la qualité de la question, il insista sur la niya – intention guidant nos actes et
pensées… Cela ne s’oublie pas !); Si Lahrech Babahmed (darqâwî, il prénomma son fils aîné El Junayd, en référence au Maître Sayyid al-Tâ’ifa al-Junayd du Xe siècle de Baghdad, auquel se rattache la silsila - chaîne de transmission des enseignements de la tarîqa…) ; Si Hadj Mustapha Lachachi; Si El Hocine Dib (le musammi‘-orant-, connaissant parfaitement le Diwân du cheikh Benyellès, animant régulièrement les assemblées de dhikr, sa voix résonne toujours en nos coeurs…).
Debouts au deuxième rang : ??; ??; Si Benchiali; Si ‘Abdessalam Hsaïn ; Si Bali ; Si Hadj Ahmed Fendi (Benadra, dont l’épicerie de la rue de Bel-Abbès était connue de tout Bab-el-Djyad…) ; Si Allal Karaouzane (savetier près de Derb Messouffa, Essouiqa, chez qui ils allaient prendre un thé au sortir des cours du collège et écouter ses discussions « ésotériques » avec les fuqara de la zâwiya, qui lui rendaient visite ; l’odeur du thé-menthe ambré à l’absinthe -chiba est un souvenir olfactif suave…) ; Si El Hachemi Benosmane ; ??; Si Karaouzane (rue Bel-Abbès, dont l’épicerie aux « bonbons-haricots » faisait le bonheur des enfants de Bab-el-Djyad, il donnait toujours plus que la valeur du « rial » que lui payaient les « oulad ed-derb » de Rhiba, Sidi El Ouezzane, Derb Hlawa, Es-Sour…) ; Si Benyellès ; Si Chiali Sid Ahmed (blaghdji - savetier).
Debouts au troisième et dernier rang : Si Belhadj El Achachi (fondateur, actuellement, d’un Institut islamique à Tlemcen) ; Si Abdelghani Bouayed (fils du Maître, qui assistait les enfants dans l’apprentissage du Coran, la décoration – zwâq de la lûha, l’odeur et le goût des smâq –encre à base de laine brûlée, du salsâl – argile enduisant la lûha, oeufs à base de colorants pour la décoration de celle-ci, à l’occasion d’une clôture de récitation d’un chapitre coranique – hizab, sont à jamais imprégnés en la mémoire de faqîr de la zâwiya…) ; ??; l’un des premiers martyres de notre Révolution de 1954, Si Djelloul Benosman (imâm de Djâma‘ al-Kebir, assassiné par les autorités coloniales, comme le Docteur Benzerdjeb et d’autres membres des partis nationaux révolutionnaires PPA-MTLD-FLN) ; Si Benyellès Sid Ahmed; Si Mohammed Memchaoui (membre actif du PPA-MTLD, condamné à mort par contumace, rentré dans la clandestinité en France, ses frères ayant pris le maquis en Algérie, bras-droit fidèle du leader Messali Hadj ; Messali; Si El Ghawthy Benhamza ; Si Hadj Mohammed Hsaïn ; ??; Si Mohammed Benyellès (agriculteur d’El-Koudia) ; Si Taleb.
Quelqu'un aurai t-il un ancêtre sur cette photo?

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