ABOU ABDELLAH MOHAMED IBN OMAR IBN EL FATOUH, أبو عبد الله محمّد إبن عمر إبن الفتوح
خليلي من الرمس ليتك لي راجع
فتنظرَ ماذا من الحزن واقع
تلمسان ذات الفخر والمجد والعلا
والعلم والأولياء والماء والمنافع
Il naquit à Tlemcen. Après l'avoir qualifié de cheikh, de pieux jurisconsulte, d'ascète et d'ami de Dieu, voici ce qu'Ibn Ghazi ajoute dans son livre : « On raconte, sur la foi de l'un de ses professeurs, qu'il quitta Tlemcen pour la raison suivante: C'était l'un des étudiants les plus distingués de cette ville ; il était alors jeune et beau.
Une jolie femme étant passée près de lui, il se mit à la regarder furtivement. « Ibn Fatouh, lui dit-elle, crains le Très- Ha ut qui a connaissance des regards furtifs et des pensées les plus secrètes. » Il retira, grâce à Dieu, le plus grand profit de ces paroles, car elles lui inspirèrent le mépris de ce monde. En quittant Tlemcen, il se rendit à Fez où il fut le premier qui fit connaître "le Précis du cheikh Khalil, مختصر الشيخ خليل» il s'agit d'une référence dans le Fikh El Miliqi.
L'auteur El Randli Al-hatoun (Le Parterre arrosé par des pluies continuelles) dit: « Il fut le premier qui introduisit le Précis de Khalil à Fez, en 805 (1er Août 1402). C'est dans cette capitale qu'il étudia le droit auprès du chef de la communauté,
Abou Mouça Iça ben Allai El-Masmoudy. Il enseignait "Alfiya d'Ibn Malik, ألفية ابن مالك " à la Medersa d'Abou Inan, أبو عنان et vivait du traitement que lui allouait cet établissement. On lui offrit ensuite la fonction de professeur de droit à la Medersa du quartier des parfumeurs, mais il ne les accepta pas. Plus tard, il alla à Méknès pour visiter le pieux Abdallah ben Hamed, et c'est dans cette ville qu'il fut atteint de la peste, pendant qu'il lisait El-Bokhary dans la bibliothèque, en l'année 818 (13 mars 1415). On le transporta dans sa chambre, à la Medersa, et, comme pendant son agonie on lui répétait la formule de la profession de foi musulmane, il dit : Occuper son esprit à des oraisons sans penser à Celui à qui elles s'adressent est une distraction (coupable) » Rahimahou Allah
خليلي من الرمس ليتك لي راجع
فتنظرَ ماذا من الحزن واقع
تلمسان ذات الفخر والمجد والعلا
والعلم والأولياء والماء والمنافع
Il naquit à Tlemcen. Après l'avoir qualifié de cheikh, de pieux jurisconsulte, d'ascète et d'ami de Dieu, voici ce qu'Ibn Ghazi ajoute dans son livre : « On raconte, sur la foi de l'un de ses professeurs, qu'il quitta Tlemcen pour la raison suivante: C'était l'un des étudiants les plus distingués de cette ville ; il était alors jeune et beau.
Une jolie femme étant passée près de lui, il se mit à la regarder furtivement. « Ibn Fatouh, lui dit-elle, crains le Très- Ha ut qui a connaissance des regards furtifs et des pensées les plus secrètes. » Il retira, grâce à Dieu, le plus grand profit de ces paroles, car elles lui inspirèrent le mépris de ce monde. En quittant Tlemcen, il se rendit à Fez où il fut le premier qui fit connaître "le Précis du cheikh Khalil, مختصر الشيخ خليل» il s'agit d'une référence dans le Fikh El Miliqi.
L'auteur El Randli Al-hatoun (Le Parterre arrosé par des pluies continuelles) dit: « Il fut le premier qui introduisit le Précis de Khalil à Fez, en 805 (1er Août 1402). C'est dans cette capitale qu'il étudia le droit auprès du chef de la communauté,
Abou Mouça Iça ben Allai El-Masmoudy. Il enseignait "Alfiya d'Ibn Malik, ألفية ابن مالك " à la Medersa d'Abou Inan, أبو عنان et vivait du traitement que lui allouait cet établissement. On lui offrit ensuite la fonction de professeur de droit à la Medersa du quartier des parfumeurs, mais il ne les accepta pas. Plus tard, il alla à Méknès pour visiter le pieux Abdallah ben Hamed, et c'est dans cette ville qu'il fut atteint de la peste, pendant qu'il lisait El-Bokhary dans la bibliothèque, en l'année 818 (13 mars 1415). On le transporta dans sa chambre, à la Medersa, et, comme pendant son agonie on lui répétait la formule de la profession de foi musulmane, il dit : Occuper son esprit à des oraisons sans penser à Celui à qui elles s'adressent est une distraction (coupable) » Rahimahou Allah

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