lundi 20 janvier 2014

ILS ONT DIT SUR L'ANDALOUSIE...

"La reconnaissance est un fardeau et tout fardeau est fait pour être secoué"

Naturellement, le désir de reconnaissance constitue un enjeu fondamental de la condition humaine. Lorsque les hommes éprouvent le sentiment d’être dévalorisés, mésestimés, alors naît l’émotion de la colère. Inversement, lorsqu’ils n’élèvent pas leur vie à la hauteur de ce qu’ils estiment être leur valeur, ils éprouvent la honte. Et s’ils sont évalués correctement en proportion de l’estime qu’ils ont d’eux-mêmes, ils ressentent la fierté. Bien évidemment, Chaque homme attend l’écho de sa grandeur interne et témoigne ainsi de l’incomplétude de son être sans la reconnaissance d’autrui...Alors, mettez ceci à l'échelle d'une civilisation, l'Andalousie ou Al Andalus; peu de terres furent plus propores que l'Andalousie à enflammer l'imagination et à fournir une foule de génies et d'érudits. Une belle contrée qui a toujours excité les désirs des peuples anciens et modernes, voici les aveux de certains historiens, obligés de reconnaître que la civilisation Andalouse n'est pas morte, elle a laissé derière elle des monuments qui sont l'objet de l'admiration des voyageurs. Elle a laissé derière elle un peuple de sciences et de grands personnages qui attestent jusqu'à aujourd'hui de la magnificence de l'Andalousie:

1-Roger Garaudy: "...C'est dans l'Espagne d'Alphonse X, et dans la Sicile de Frédéric II, tous deux admirateurs passionnés de la culture musulmane qu'est né l'Occident «moderne » dont la civilisation arabo-islamique fut l'accoucheur et la mère nourricière..."

2-Pierre-Louis Ginguené: "...C'est peut-être en Espagne que les sciences des Arabes eurent le plus d'éclat ; c'est là que se fixa, pour ainsi dire, le règne de leur littérature et de leurs arts. Cordoue, Grenade, Valence, Seville se distinguèrent à l'envi par des écoles, des collèges des académies, et par tous les genres d'établissements qui peuvent favoriser les progrès des lettres. L'Espagne possédait soixante-dix bibliothèques ouvertes au public, dans différentes villes, quand tout le reste de l'Europe, sans livres, sans lettres, sans culture, était enseveli dans l'ignorance la plus honteuse. Une foule d'écrivains célèbres enrichit dans tous les genres la littérature arabico-espagnole ; et l'ouvrage qui contient les titres et les notices de leurs innombrables productions en médecine, en philosophie, dans toutes les parties des mathématiques, en histoire, et principalement en poésie, forme en Espagne une volumineuse bibliothèque. L'influence des Arabes sur les sciences et les lettres, se répandit bientôt dans l'Europe entière..."

3-Johann Gottfried von Herder: "...Les mathématiques, la chimie, la médecine, s'introduisirent peu à peu dans les écoles les plus renommées de l'Europe, tant par des traités que par les découvertes et les expériences. Sans les Arabes, difficilement y aurait-il eu un Gerbert, un Albert le Grand, un Arnaud de Villeneuve, un Roger Bacon, un Raimond Lulle ; tous ils avaient fréquenté les sages de l'Espagne ou étudié leurs écrits..."

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