UNE PHOTO À REMONTER LE TEMPS
Membres de la Zâwiya Darqawiya El Habrya de Tlemcen (1949) : Photo prise à l’occasion de la visite du fils du cheikh Benyellès, membre
cofondateur de la zâwiya darqawiya, qui avait émigré à Damas en 1911.
cofondateur de la zâwiya darqawiya, qui avait émigré à Damas en 1911.
Le noms des personnages:
Assis en tailleur : Si Mohammed Benkalfate; Si Bekhchi; Si Belkacem Bensid; Si Belhadj d’Ahfir-Msirda (originaire de Mascara) ; Si Sid Ahmed Baghli ; Si Mohamed Dib (Le fameux écrivain); Si Bekhti ; Si Ghawthy Belhadj Bessaoud (dit al-Châmî – le Syrien, qui avait accompagné le cheikh Benyellès dans l’émigration, puis retourné à Tlemcen); Si Khyal Belkébir ; Sidi Mustapha Dib (Azzeddine) ; Si Boudghène (dit Sân‘î) ; Si Karaouzane.
Debouts ou assis au premier rang : Sidi Mohammed Baghdadli (fils du Cheikh, cofondateur, mon maître en arabe, grammaire, syntaxe, études d’oeuvres littéraires, rares ou interdites à l’époque coloniale, de Djamel Eddine al-Afghani, Taha Huseyn, Ibn ‘Arabî, Ibn‘Adjiba…) ; Sidi Kaddour Bouayed (maître en apprentissage du Coran, du tawhîd, fiqh et hadîth, cours dispensés à la zâwiya, après ceux de l’école « indigène » de la Gare ou le collège De Slane, 17h à 19h) ; Si Khial Hadj Ahmed ; Si El Hocine Maarouf Rachedi (membre du PPA) ; Si ‘Abderrahmane Kahwadji (père de Youb, de la pharmacie de djâma‘ al-kebir) ; Si Mustapha Benyellès (cousin germain, professeur à Alger, parent par alliance de la famille Benkalfate) ; cheikh Hadj Ahmed Benyellès (de Damas, fils du Cheikh cofondateur de la zâwiya avec Si El Ghawthy Hadj Eddine, son beau-frère) ; cheikh Sidi ‘Ali
El Boudlimi (de Tébessa, ami de mon père Hadj Mustapha Hadj Eddine, familier du magasin, 8 rue de Bel-Abbès, où il venait s’entretenir de questions spirituelles et d’actualité. Il venait rencontrer le vendeur qui lui demandait comment considérer les disques où sont gravés les versets coraniques : cela exigerait-il la tahâra due au mushaf ? Il le félicitait pour la qualité de la question, il insista sur la niya – intention guidant nos actes et
pensées… Cela ne s’oublie pas !); Si Lahrech Babahmed (darqâwî, il prénomma son fils aîné El Junayd, en référence au Maître Sayyid al-Tâ’ifa al-Junayd du Xe siècle de Baghdad, auquel se rattache la silsila - chaîne de transmission des enseignements de la tarîqa…) ; Si Hadj Mustapha Lachachi; Si El Hocine Dib (le musammi‘-orant-, connaissant parfaitement le Diwân du cheikh Benyellès, animant régulièrement les assemblées de dhikr, sa voix résonne toujours en nos coeurs…).
El Boudlimi (de Tébessa, ami de mon père Hadj Mustapha Hadj Eddine, familier du magasin, 8 rue de Bel-Abbès, où il venait s’entretenir de questions spirituelles et d’actualité. Il venait rencontrer le vendeur qui lui demandait comment considérer les disques où sont gravés les versets coraniques : cela exigerait-il la tahâra due au mushaf ? Il le félicitait pour la qualité de la question, il insista sur la niya – intention guidant nos actes et
pensées… Cela ne s’oublie pas !); Si Lahrech Babahmed (darqâwî, il prénomma son fils aîné El Junayd, en référence au Maître Sayyid al-Tâ’ifa al-Junayd du Xe siècle de Baghdad, auquel se rattache la silsila - chaîne de transmission des enseignements de la tarîqa…) ; Si Hadj Mustapha Lachachi; Si El Hocine Dib (le musammi‘-orant-, connaissant parfaitement le Diwân du cheikh Benyellès, animant régulièrement les assemblées de dhikr, sa voix résonne toujours en nos coeurs…).
Debouts au deuxième rang : ??; ??; Si Benchiali; Si ‘Abdessalam Hsaïn ; Si Bali ; Si Hadj Ahmed Fendi (Benadra, dont l’épicerie de la rue de Bel-Abbès était connue de tout Bab-el-Djyad…) ; Si Allal Karaouzane (savetier près de Derb Messouffa, Essouiqa, chez qui ils allaient prendre un thé au sortir des cours du collège et écouter ses discussions « ésotériques » avec les fuqara de la zâwiya, qui lui rendaient visite ; l’odeur du thé-menthe ambré à l’absinthe -chiba est un souvenir olfactif suave…) ; Si El Hachemi Benosmane ; ??; Si Karaouzane (rue Bel-Abbès, dont l’épicerie aux « bonbons-haricots » faisait le bonheur des enfants de Bab-el-Djyad, il donnait toujours plus que la valeur du « rial » que lui payaient les « oulad ed-derb » de Rhiba, Sidi El Ouezzane, Derb Hlawa, Es-Sour…) ; Si Benyellès ; Si Chiali Sid Ahmed (blaghdji - savetier).
Debouts au troisième et dernier rang : Si Belhadj El Achachi (fondateur, actuellement, d’un Institut islamique à Tlemcen) ; Si Abdelghani Bouayed (fils du Maître, qui assistait les enfants dans l’apprentissage du Coran, la décoration – zwâq de la lûha, l’odeur et le goût des smâq –encre à base de laine brûlée, du salsâl – argile enduisant la lûha, oeufs à base de colorants pour la décoration de celle-ci, à l’occasion d’une clôture de récitation d’un chapitre coranique – hizab, sont à jamais imprégnés en la mémoire de faqîr de la zâwiya…) ; ??; l’un des premiers martyres de notre Révolution de 1954, Si Djelloul Benosman (imâm de Djâma‘ al-Kebir, assassiné par les autorités coloniales, comme le Docteur Benzerdjeb et d’autres membres des partis nationaux révolutionnaires PPA-MTLD-FLN) ; Si Benyellès Sid Ahmed; Si Mohammed Memchaoui (membre actif du PPA-MTLD, condamné à mort par contumace, rentré dans la clandestinité en France, ses frères ayant pris le maquis en Algérie, bras-droit fidèle du leader Messali Hadj ; Messali; Si El Ghawthy Benhamza ; Si Hadj Mohammed Hsaïn ; ??; Si Mohammed Benyellès (agriculteur d’El-Koudia) ; Si Taleb.
Quelqu'un aurai t-il un ancêtre sur cette photo?
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