samedi 8 février 2014

L'OCCUPATION DU MAGHREB CENTRAL

Aux dires de Jean Léon, l'occupation du Maghreb central par "les Benou Abdel El Wahed" se perd dans la nuit des temps. Rappelons ici que ce peuple Amazigh prendra plus tard le nom de Benou Ziane en référence au vassal Yaghmoracen Ibn Ziane qui lui appartient selon Ibn Khaldun à la branche de "Meghroua" de la grande tribue de "Zenatâ". "Les Beni Abdel Wahed" et les "Meghroua" formaient chacune d'entre elles une branche "d'Islîten" qui appartient à "Zenâta" issue de "Mâdrès" et comprisdans le groupe "Darîsa". Cependant certains historiens considèrent les Zenète comme une entité bien distincte des autres.

Jean Léon nous dit: "...Le royaume de Telensin -Tlemcen- fut jadis sous l'emprire des Romains mais depuis qu'ils furent expulsés de l'afrique, il retourna entre les mains de ceux qui en furent les permiers possesseurs, lesques furent Beni Abdel Oued -Beni Abdel Wahed- famille du peuple Meghroua et jouyrent de cette seigneuris pendant troix cents ans..."

Voici clairement le nom de la tribu qui occupaient le Maghreb central avant l'invasion des Romains qui se prolongera avec celle des Vandales venus d'Espagne survenue entre 427-428. Marmol prétend que les Zenètes ont repris l'empir à la faveur des goths -Vandales- en leur payant un tribut.

Puis c'est le tour des arabes, vainqueurs des Vandales dans de nombreux combats avaient reconquis toute la région une bonne partie de la région du Maghreb particulièrement l'Aurès. Évidemment, les déserts de Barka et tripoli en Libye furent le théâtre des premiers combat d'Okbâ Ibn Nafiâa Le Fihri pour arriver à Dinar Abou Al Mouhadjir pour voir entamer tout le Maghreb Africain qui selon Ibn Khaldun le compagnon du prophète PSSL atteindra Tlemcen et puis selon Rayni El Kayraouani s'emparra de cette ville.

Ibn Khaldun nous dit que pendant la conquête arabe, la tribu Amazighe la plus puissante était celle des "Aurebas" dirigée par Koçeila El Aurebi. Lorsque ce dernier occupait El Maghrib al Aqsa avec les Aureba, il a essayer de se révolter contre l'intrépide Al Dinar Abou El Mouhadjir qui fait emprisonner Koçeila puis deviendra son ami et c'est grâce à cette amitié touchante que l'installation des arabes était assurée qui excersa un grande influense pour islamiser les autochtones Amazighs.
Rien ne semble arrêtter la course des armées arabes ils atteingnèrent même Tanger pendant le commandement d'Okba Ibn Nafiâa qui très vite recevra des présents de la art du Compte Lulian -Julian- de Ceuta, gouverneur des possessions Gothique en Mauritanie faisant sa soumission àla tribu des "Ghomara" qui reconnaissaient son autorité.

Le Compte Julian fournissaient de précieux renseignement à Okba Ibn Nafiâa pour s'avancer dans l'Atlas. Biensure c'est qu'après l'arrivée de Moussa Ibn Nouçayr que Tanger fut conquise c'est à dire en 707. À ce suet j'aimerai rappeler que c'est El Walid Ibn Abdel Al Malik Ibn Merouan, calife Oumeyyade à Damas qui déclarra qu'El Ifriqia serait indépendante de l'Égypte et il nomma Moussa Ibn Nouçayr Wali-Émir d'El Ifriqi. Son enthousiame pour l'Islam et la conquête de cessera jamais et aussitôt après la défaite de "Kahina", toutes les tribus Amazighes se courberont sous le croissant du prophète PSSL. En 703ou 704 Les deux enfants de Kahina furent mis chaun à la tête de douze mille Amazighs qui seront envoyé vers l'occident pour faire la guerre sainte.

Quelques années encore nous séparent de la conquête de l'Espagne en 711. Nous somme en 707,Tariq Ibn Ziad El Laythi reçut Moussa Ibn Nouçayr à Tanger ce dernier était à la tête de douze mille Amazighs et 27 arabes chargés d'enseigner le coran et la loi islamique.
Juillet 710, grçace à l'assisstance du Compte Julian, Tarif Ibn Malik sera transporté avec 400 fantassins et 100 cavaliers dans 4 navires pour l'exploration de l'andalousie. il revint saint et sauf avec un roche butin et surtout enthousiame à l'idée de la conquête.
Le printemps suivant, le 27 avril 711 Moussa Ibn Nouçayr fit les préparatifs d'une seconde expédition, c'est le débarquement de Tarik Ibn Ziad avec 7000 combattants dont la plupart des Amazighs. Les bateaux abordèrent au pieds d'un rocher, Djabel Tarik ou Gibralar.

Après ces récit on arrive à se demander ce qu'il faut le plus admirer, l'ardente persévérences des Arabes sans cesse reparaissant avec de nouvelles armées qui viennent comme les précédentes ou de l'énergique résistance des Amazighes qui si souvent abbatus se relèvent toujours pour protester contre l'envahissement de leur sol...Drôle de rencontre, et peut être qu'il faut regarder autre chose.


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