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mardi 4 février 2014



LES FRÈRES BARBEROUSSE ET LE SAUVETAGE DE TLEMCEN

Les musulmans chassés de l'andalousie par les persecutions des chrétiens, les andalous avaient répandu sur toute l'afrique du nord le récit des misères de leurs compatriotes. Sensibles à leur cause, Kheir Eddine Barberousse, le potier a décidé de reccueillir nombreaux d'entre eux sur les bateaux de sa flotte, et il décida d'attaquer les côtes andalouse chrétienne.

Kheir Eddin Barberousse écrit aux habitants Malaga une lettre menaçcant:
"...Sachez que je suis le foudre du ciel, et qu'avant peu je reviendrai pour détruire vos biens, livrer vos femmes et vos filles è mes soldats et traîner vos enfants à l'esclavage..." Puis il rend la liberté à un captif pour porter à terre cette bravade.

De Tlemcen, le refuge des derniers sultans Zianides, tandis qu'El Arrouj Barberousse était à Ténès en septembre 1517, il vit arriver en suppliant deux des principaux habitants de Tlemcen Sidi Bou Yahia et Moulay Youcef. El Arrouj apprit par eux que Tlemcen était déchirée par les dissensions politiques infestée des conflits internes. Plus tard le Sultan de Tlemce avait allié secrètement les Espagnoles pour enlevéà son oncle le pouvoir et la liberté.
Les députés de Tlemcen, attiré par la renommée et la puissance d'El Arrouj venaient donc implorer son appui pour secouer le joug honteux d'un chef qui avait soumis à payer tribut aux infidèles chrétiens. El Arrouj, prudent mais n'était pas un homme à négliger une telle occasion si favorable d'ajouter à sa puissance une cité réputée er riche telle que Tlemcen. Il écrivit à son frère Kheir Eddine pour lui faire parvenir des pièces de canon de compagne avec un convoit de poudre et de projectiles.
Aussitôt, les provisions arrivées, El Arrouj se met à marcher en direction de Tlemcen, rencontrant sur sa route plusieurs algériens qui venaient grossir son armée.

Après le siège de Tlemcen, El Arrouj pénétra les remparts de la ville, captura le sultant Zianide infidèle Abou Ziane, lui et sept de ses enfants furent pendus par la toile des turbans des soldats turcs. Certains disent qu'ils furent noyer dans le Grand Sehridj de Tlemcen ou encore pendu au niveau de la porte de Kechoute, depuis cette porte porta ne nom de la porte du balançoire en rapport avec le mouvement des corps pendus puis devenue la porte de Fès pendant la colonisation Française.

Moulau Abou Hammoud le denrier descedant Zianide soutenu par quelques tribus arabe et après sa défaite dans les plaines d'Oran il alla se cacher chez Diègo Fernandez de Cordova. Puis Il passa en Espagne pour demander l'aide de Charles Quint afin de récupérer son trône à Tlemcen. Kheir Eddine envoya 600 turcs d'Alger pour protéger l'occupation de Tlemcen. Les Espagnoles trois frois plus nombreux, firent cette fois-ci des Turcs une effroyable boucherie et les passèrent jusqu'au dernier au fil de l'épeé.
El Arrouj,en voyant du haut des murs de Tlemcen la bannière Espagnole flotter à l'horizon, comprit tout le péril de sa position. Menacée d'une révolte à l'intérieur de la cité, oú il ne se maintenait plus qu'à force de terreur harcelé au dehors par les incursions des tribus arabes que ses excations avaient soulevées, il va chercher son salut dans une retraite plus audacieuse que n'eût été une stérile défense.

El Arrouj s'évada en emportant de l'or avec lui pusi décida de le sacrfier. Les Espagnoles pour une fois oublient leur cupidité leur ardeur convoite une proie beaucoup plus précieuse. Vers le desert de Dou-Boudou, les Espagnoles l'atteignent. Il faut dire qu'El Arrouj était fatigué et mort de soif arpès trente heure de course. Il décida de se cacher dans un parc à chèvres que fermait une basse muraille de pierres amoncelées sans ciment. Cerné de toute part, il se défendit avec le courage du lion aux abois. cloué à terre d'un coup de lance, il résistait encore lorsqu'un Espagnole Don Garcia De Tineo le saisit par derière et lui troncha le cou. Sa tête sera planté sur un drapeau et fut envoyé à Oran puis en Espagne. on montre encore à Cordoue dans le Monastère de de Saint-Jérome sa veste en velours caramoisi et brodée en or dont les religieux ont fait un étuit de châsse.

Telle fut en mai 1518 à l'âge de 44ans après 14 ans d'une vie pleine d'avenure et 20 mois de règne. C'était Barberousse 1, un homme de taille moyenne mais robuste et infatigable il avait les yeux vifs comme l'éclaire le nez aquilin la barbe rouge et le teint basané. C'était un homme dont le courage égalait le génie singulier, magnanisme et libérale, il ne se montra cruel que par politique. Ses soldats l'aimaient et le craignaient parcequ'il se montrait juste et cruel, ils le pleurèrent amèrement.

Moulay Abou Hammoud, le denrier descedant Zianide a été rétabli à Tlemcen par les Espagnoles et se soumit à un tribut annuel de douze chevaux et douze mille ducats d'or...Le prix de la traîtrise.

Mais tout le sang des Barberousses n'avait pas coulé sous le fer de Don Garcia De Tineo. Kheir Eddine fondateur de la régence d'Alger et héritier du génie de son frère et plus heureux que lui, allait devenir vainqueur de Charles Quint, le bras droit de l'empir ottoman l'égal et l'allié François premier, roi de France.


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