Le 13ème et le 14ème siècle marquèrent l'apogée politique de Tlemcen, son essor économique et politique. Ils furent des siècles exceptionellement très féconds, la ville fut peuplée de 10.000 habitants au moins sa prospérité commerciale reposait sur l'agriculture et l'élevage qui florissaient dans les plaines et sur les plateaux avoisinants. Selon I'historien Ibn-Khaldûn, la plupart des Tlemceniens s'adonnaient à l'agriciilture et à la fabrication de vêtements de laine douce, en particulier celle des grands voiles: El Hayek.
Toute uue artisanerie florissait: on fabriquait des boucliers de cuir, des lances, des cottes de mailles, des brides, des selles. Et auprés des échoppes des forgerons et
des tanneurs, il y avait les souk's où s'affairaient d'habiles brodeurs et d'excellents orfèvres. Ailleurs encore, on fabriquait des tentes. Bref, aux dires de Yahia Ibn Khaldûn, il y avait "une mer humaine d'ouvriers".
Bien entendu, Honein et Oran n'étaient toutefois pas les deux seuls ports d'exportation de plusieurs produits dont le blé de Tlemcen; il est certain qui'une activité commerciale - au moins intermitente - anima aussi, à l'ouest d'Oran, l'excellent port de Mers-El-Kebir ", et à l'est les villes d'Arzew et de Mostaganem. Plus à l'est encore, "Tnès" et Cherchell. A une centaine de kilomètres A l'ouest d'Alger furent d'autres ports du royaume de Tlemcen mais c'était là une zone d'insurrections, un vaste champ de bataille où apparaissaient souvent les Hafsides. les Rois de Tlemcen pénétraient à leur tour sur les terres du Khalife Hafside; c'est ainsi qu'un port situé à l'Est d'Alger fut lui-même parfois une possession Tlemcenienne : Tedelis (Dellys). Ces ports étaient les indispensables traits d'union entre l'Andalousie et Tlemcen ce qui même conduit à la nommination pour la première fois d'un consul du royaume d'Aragon à Tlemcen, un élu Catalan qui confirme l'hypothèse du grand essor commercial et politiaue entre Tlemcen et l'autorité de la couronne Aragonaise.
Une communauté de Catalan se forme pour atteindre le chiffre d'un millier et parmis eux, une figure au servie des Zianides, le Vizir Hillal Ben Abdellah, fils d'apostats, entreprenant et ambitieux né à Grenade de parents Catalans et arrivé jeune à Tlemcen. Les chroniquers arabes contemporains le nomment tonjours HILLAL LE CATALAN mais son existence est passée inaperçue aux historiens actuels qui meme lorsqu'ils citent des instructions diplomatiques ou autres textes émanant. du Vizir Tlemcenien Hillal Ben Abdallah ne se rendent pas compte qu'il s'agit de ce Catalan.
Et malgrès ces relations diplômatiques prospères, Il ne faut pas exagérer ou oublier les liens religieux et raciaux par instant et surtout pendant les périodes de grandes luttes un sentiment de solidarité rassemblait les les chrétiens Aragonais, Catalans et Gênois de l'autre côté tout les musulmans. Ce sentiment de solidarité fut souvent particulierement vif entre Tlemceni et Grenade : les Tlemceniens se rendaient compte de ce qui'ils devaient a la culture andalouse. Un chroniqeur arabe nous apprend qii'il y avait constament à Grenade une armée double, d'une part l'armée grenadine proprement dite, d'autre part une armée de volontaires groupée en deux cohortes essentielles, celle des Mérinides et celle des Zianides.
L'ultime capitale musulmane andalouse "Grenade" qui avait toujours parmis ses défenseurs des défenseurs Tlemceniens, était la place avancée de l'Islam et du duel entre le Croissant et la Croix. Mais en réalité, le facteur Tlemcenien était faible: Le chef suprême des contingeants Maghrebins de Grenade était "Mérinide".
Je pense que ces détails résumeraint un peu les données de la question de Tlemcen sur le plan relationel avec ses voisines dans l'Ouest du bassin méditérranéen.
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